Le régime obligatoire est le statut légal auquel tous les assurés doivent souscrire en France. En gros, il inclut la prévoyance pour les maladies et la maternité. Cette affiliation à une assurance santé est ainsi obligatoire pour toutes les personnes qui résident dans le territoire de l’Hexagone. Elle donne droit à des prises en charge, mais englobe également des taxes et d’autres modalités. Voici les détails.
Le régime obligatoire en assurance maladie
Ce régime obligatoire s’applique à toutes les personnes résidentes en France. Ce dispositif de prévoyance concerne environ 57 millions de Français. Accessible à 87% de la population, il couvre les soins de santé, mais également les frais relatifs à la maternité. Ainsi, les consultations prénatales, tout comme les vaccins sont couverts par l’assurance maladie de régime obligatoire. Cette dernière prend en charge une partie des dépenses relatives aux soins médicaux. Plusieurs règles entrent en considération. Il y a notamment les conventions ou l’entente préalable. Ce type d’assurance est géré par différents organismes dans tout l’Hexagone. Ce sont essentiellement les caisses primaires d’assurance maladie qui s’en chargent, même si les caisses régionales sont également impliquées. Dans tous les cas, ce système fonctionne grâce à la cotisation des assurés. Quoi qu’il en soit, le dispositif a tendance à être déficitaire et fait déjà l’objet de plans de redressement.
Une couverture de santé indispensable, mais insuffisante
En dépit de son caractère universel, le régime général ne couvre que partiellement les soins de santé. A titre d’exemple, cette assurance maladie se limite à 70% en ce qui concerne la facture de l’échographie prénatale. Les limites du régime obligatoire peuvent également être constatées auprès des jeunes adultes qui en bénéficient encore pendant leurs années universitaires. En somme, toutes les catégories de la population pourront constater à un moment où un autre que cette disposition n’est pas suffisante. De ce fait, la souscription à un complément d’assurance santé devient une obligation pour ne pas payer les frais médicaux soi-même. Ceci étant dit, environ 4 personnes sur 5 se contentent de cette assurance santé universelle. Les lacunes de ce système ne se montrent que lorsqu’il est un peu tard pour souscrire à un complément.
Les différentes déclinaisons de cette couverture santé
De manière générale, le régime général couvre 75% des dépenses. Cela englobe essentiellement les charges les plus courantes et les médicaments basiques. Les soins assez spécifiques ne sont que faiblement pris en charge voire totalement exclus. Quoi qu’il en soit, chaque catégorie professionnelle a leur propre organisme de rattachement. Avec les professionnels du secteur agricole par exemple, il faudra se rapprocher de la caisse centrale de la Mutualité Sociale Agricole ou MSA. Pour les salariés, les employeurs peuvent prendre le relais. Puis, il y a aussi les régimes spéciaux. Ce sont des couvertures spécialement conçues pour certaines catégories socioprofessionnelles. Les marins, les employés des institutions étatiques ont, par exemple, leurs propres régimes de sécurité sociale. Dans tous les cas, il faut toujours se poser de bonnes questions dès le moindre changement d’orientation professionnelle.